Le sentiment de culpabilité
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25 avril 2020 à 20 h 15 min #81551AnonymeInactif
Bonsoir,
Vous êtes vous déjà senti coupable d’interrompre une relation amicale ou amoureuse?
Pensez-vous que cela provienne de racines judéo-chrétiennes? Du fait que l’on considère cela comme un échec plutôt qu’une révélation? ou bien encore parce que l’on a du mal à s’accepter soi-même?
Bonne soirée26 avril 2020 à 3 h 15 min #81565precieuseParticipantJe pense que cela a un rapport avec l’estime de soi.
Oui je me suis déjà senti coupable d’arrêter une relation.Quand l’on ne ressent pas bien une relation cela ne sert à rien de continuer même si ça fait mal.26 avril 2020 à 6 h 42 min #81568AnonymeInactifBonjour,
merci Précieuse pour ta réponse.
“qd l’on ne ressent pas bien une relation cela ne sert à rien de continuer” d’accord avec toi.
Qu’est ce que l’estime de soi pour toi ?
Bonne journée26 avril 2020 à 9 h 37 min #81570FractalParticipantQu’est-ce que le sentiment de culpabilité ?
Quand le catholique pratiquant saute la messe du dimanche parce qu’il fait la grasse matinée, quand le communiste se paye des vacances dans une villa de luxe, quand l’écologiste roule au diesel, il peut y avoir un sentiment de culpabilité.
Le sentiment de culpabilité c’est ça: un conflit intérieur entre ce que je fais et ce que je pense devoir faire.
Si on se sent coupable quand on interrompt une relation ça peut être parce qu’on pense ne pas être juste avec l’autre et on est alors en conflit intérieur, à essayer de justifier nos actes en évitant de regarder ce que l’on ressent.
26 avril 2020 à 14 h 24 min #81579AnonymeInactif“le sentiment de culpabilité :un conflit intérieur entre ce que je fais et ce que je pense devoir faire” et “essayer de justifier nos actes en évitant de regarder ce que l’on ressent”
Cela me fait penser à de la contradiction, je ferais ce que je ne pense pas je penserais ce que je ne fais pas ?
Peut être un conflit intérieur entre notre formatage (peurs, jugement croyance limitante) et notre essence ?26 avril 2020 à 14 h 39 min #81580AnonymeInactifBonjour,
Pour ta première question Toupie, pour moi c’est oui, j’ai eu un sentiment de culpabilité, d’échec lors de mes 2 ruptures passées et cela, je le sais, c’est dû à une “éducation religieuse” et donc, un esprit qu’on t’a transmis, et qui n’est pas bien, qui ne devrait pas être.
C’est un sentiment que toute religion donne (même un écologiste, on peut dire, a une religion, quelque chose qui lui dicte ce qu’il doit faire sinon il a une mauvaise note), qui est liée à ce qu’elle enseigne, rabâche, et en fait, n’aide pas les gens, les enterre plutôt de les élever. C’est pour cela que j’ai mis fin à toutes mes relations “religieuses” compte tenu que cela n’aide pas, n’élève pas. Seule ta foi personnelle (si l’on en a une) peut aider et t’élever au dessus de ce sentiment et le faire disparaître complètement.
Pour moi, je ne pense pas que cela soit dû à une mauvaise estime de soi ou sinon, c’est encore une fois, l’aspect religieux qui est à prendre en compte, “tu dois faire ça, te comporter comme cela sinon tu auras un jugement très sévère, etc” et cela fait baisser, ça c’est sûr, l’estime de soi.26 avril 2020 à 15 h 08 min #81581AnonymeInactifHonnêtement, je ne pense pas que la religion ai réellement quelque chose à voir là-dedans. Mis à part si la personne de qui on s’éloigne nous a vraiment fais souffrir, le sentiment de culpabilité et relativement normal, c’est une sorte d’empathie tous simplement. On achève une relation avec quelqu’un avec qui on s’entendait bien, avec qui on a partagé certains moments, une personne qui peut être ne s’attend pas à cette décision et on est mal de lui faire du mal, même si c’est pour nous la bonne solution.
C’est commun à tous ce genre de sentiments, croyants ou non, ça n’a rien à voir pour moi26 avril 2020 à 15 h 15 min #81582AnonymeInactifbonjour je suis d’accord avec Nicdouille en effet pas évident de se séparer d’une personne car on a toujours peur de faire souffrir l’autre, même si ces nécessaire, on dit toujours que dans un couple il en a un qui aime plus que l’autre qui ressent plus les choses
26 avril 2020 à 18 h 11 min #81583FractalParticipantDans la mesure où la religion promeut assez largement des valeurs comme le marriage à vie, la fidélité ou la compassion justement, si, ça peut être pas mal lié.
A partir du moment où il y a une morale, qu’elle soit religieuse ou non qui te dicte tes actions et te fait dire, par exemple, si je quitte cette personne, je risque de le faire souffrir et c’est mal, tes actions ne sont plus réfléchis, elles obéissent à des automatismes.
Lutter contre ces automatismes peut te faire te sentir coupable.
26 avril 2020 à 19 h 35 min #81589AnonymeInactifLe sentiment de culpabilité ne serait il pas une peur derrière laquelle on se cacherait de ne pas assumer totalement, de nous empêcher de nous responsabiliser ?
Une sorte d’immaturite ?26 avril 2020 à 20 h 16 min #81592FractalParticipantJe pense pas que la culpabilité soit une peur mais elle en cache plusieurs.
La peur de l’erreur. Ai-je vraiment raison de le quitter? Est-ce que je serais plus heureux sans l’autre? Est-ce que c’est en accord avec mon code moral?
La peur du jugement. Que va dire X du fait que je quitte Y?
La peur de blesser, qui n’est pas très loin d’un auto-jugement. Je l’ai quitté, je suis vraiment cruel.On a un grand besoin de validation, si celui-ci n’est pas satisfait, le sentiment de culpabilité est amplifié.
Si la rupture est mutuellement consentie, la culpabilité est amoindri, mais il peut subsister des regrets, qui n’est rien d’autre qu’une peur de l’erreur.- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 11 mois par Fractal.
26 avril 2020 à 22 h 17 min #81603AnonymeInactifAutre exemple que je souhaite partager sur ce sentiment : je vais quitter un poste pour un autre beaucoup mieux, qui me correspond +, j’étais à l’essai et mon patron m’a prolongée pour me donner une 2ème chance, je culpabilise un peu en me disant : “zut, il est sympa et je lui fais ce coup… il va devoir chercher une autre secrétaire, le pauvre…” au lieu de penser plutôt à moi. Donc oui, la culpabilité peut être liée en effet à une mauvaise estime de soi et ne pas être liée à la religion.
C’est plutôt une peur de blesser, je ne sais d’ailleurs pas si c’est mieux que je l’appelle pour lui expliquer, en + d’une lettre, d’où une “forte” culpabilité que je ne devrais pas avoir.27 avril 2020 à 10 h 27 min #81605AnonymeInactifFractal, ce que je voulais dire c’est juste que ce n’est pas forcément lié à la religion, bien sûr que l’on répond à un certains “code de conduite”, parce que je ne dirais pas que ce sont des automatismes. Mais c’est selon l’éducation de chacun qu’elle soit familiale ou sociale.
Peut être que ce sentiment peut être “renforcé” par la religion effectivement à cause de certains préceptes comme le mariage et la fidélité, mais on retrouve ce même genre de précepte dans la vie de tous les jours, le mariage, exemple que tu citais, est inconsciemment lié à certaines valeurs sans que la religion ne soit réellement pris en compte puisque certains se marient sans forcément être croyant.Et comme je l’ai dis, je pense plus que ce sentiment est lié à l’empathie de chacun, qui est un sentiment normal, si tu n’as aucune empathie tu es juste une personne déséquilibrée. Et l’empathie va déclencher certaines autre émotions et actions.
27 avril 2020 à 12 h 45 min #81609FractalParticipantEst-ce vraiment cela l’éducation?
Est-ce juste d’acquérir un certains nombre de valeurs jugés bonne par ton environnement social? N’est-ce pas là un abus de language? Une manière facile de justifier notre formatage?
L’éducation ne serait-il pas plutôt de donner la possibilité de réflechir par soi-même, hors de toutes entraves morales?Le marriage n’a rien d’universel, mais est un concept bien présent dans la société française, qu’on soit religieux ou non. Il se trouve que notre société est fortement influencée par les valeurs judéo-chrétiennes, et cela depuis des siècles. Et un grand nombre de valeurs sont communes chez les athées aussi bien que chez les religieux.
La religion n’est pas la seule à promouvoir des valeurs morales, je te rejoins là-dessus. Cependant, l’essentiel de son discours consiste à établir un certains nombre de règles que les humains doivent suivre à la lettre pour être considérés comme vertueux. En ce sens, c’est une source évidente de formatage.La question n’est pas de savoir si l’empathie est bonne ou mauvaise, la question est de comprendre ce qu’est l’empathie.
Et est-ce réellement de l’empathie si tu agis de manière automatique quand tu penses la ressentir?
Est-ce que donner une pièce à un mendiant fait de toi quelqu’un de nécessairement empathique? (c’est un exemple un peu simpliste)27 avril 2020 à 16 h 46 min #81612AnonymeInactifNicdouille, il y a alors un paquet de personnes déséquilibré parce que je ne suis pas sur qu’il y aie beaucoup de personne empathique, compatissant peut être et encore je ne pense pas plus……enfin si mais une minorité d’humains.
De plus je pense que le terme est galvaudé car l’empathie est le fait de se mettre à la place de l’autre et savoir ce qu’il ressent….peut on réellement savoir ce que ressent l’autre, sachant que nous n’avons pas tous le même niveau de tolérance devant la même situation.
La question de départ de Toupie était d’avoir un sentiment de culpabilité pour avoir mis fin à une relation amoureuse ou amicale……déjà si l’on y met fin, c’est que celle ci ne nous convient alors pourquoi se sentir coupable ? c’est juste accepter que quelque chose peut finir mais peut être que l’on se sent coupable car pas de réel explication sur la fin de la relation donné à l’autre…..
Ensuite il y a probablement le regard de la société qui veut nous dicter ce qui est bien ou pas, l’éducation qui nous a été donné……et qui peut faire que l’on se sente coupable mais alors cela veut dire que l’on vit a travers le regard des autres et que l’on s’empêche de vivre…..
27 avril 2020 à 19 h 00 min #81622AnonymeInactifFilouzen, la plupart sont empathique, chacun à son niveau bien sûr, tous le monde ne va pas être au même degré de peine si il voit un animal à l’abattoir par exemple, ça ne veut pas dire pour autant que les moins empathique sont des fous, seulement qu’ils sont plus ou moins sensible à la scène si on peu prendre ce raccourcis.
Non on ne peux pas se mettre réellement à la place de l’autre, mais là encore c’est peut être plus se dire : ” a la place de cette personne, si il m’arrivait ça, comment je le vivrai?”, on fais je pense là aussi avec notre Moi, ceci dis, un individus n’est pas sans avoir une certaines psychologie non plus et lui permet d’avoir une approche peut être plus juste de la chose en se mettant à sa place, surtout en sachant que selon la relation avec la personne on va connaître plus ou moins sa manière d’être, fonctionner et ses mécanismes de défenses, qui permettrons alors de pouvoir appréhender aussi ses réactions face à une “rupture”.
Perso je sais que l’on peux quitter la personne et se sentir coupable, savoir que la personne n’est pas fais pour nous n’exclue pas certains sentiments que l’on peu encore éprouver. Ayant dû ne plus parler à des amis que j’appréciais je savais que je devais arrêter de les voirs, mais ça n’empêche pas que je continue à les apprécier, que nos moments ensembles vont me manquer aussi. Mais là encore comme je l’ai dis, tous dépend du contexte.
Et bien sûr que la société joue sur nous, bien que l’on essaie de penser par nous-même on a toujours une certaine retenue en société de ce qui se fait ou non, ça joue indéniablement.Fractal, l’éducation en fais partie selon moi, et réfléchir par soi-même on le peux bien sûre, mais on est tous de même toujours plus ou moins guider par des valeurs acquises par notre éducation, par le mimétisme de l’enfance aussi et par les “épreuves” de la vie.
Oui on est influencé par les valeurs de religion, qui faisait même loi durant des siècles, ceci dis aujourd’hui, si la base est la religion, aujourd’hui elle est relativement dissocier et permet à chacun de penser sans forcément juger par des préceptes religieux et comme je l’ai dis plus haut par l’éducation aussi qui nous a été transmise, après bien sûr que je vulgarise tous ça, je ne suis pas psy, et ne connais pas tous les shemas du développement humain, je dis juste ce que je pense moi personnellement.
Dire que l’empathie serait un automatisme, je ne sais pas si on peu dire ça. Elle peut être automatique pour un individus dans certaines situations, mais dans cette même situation une autre personne ne ressentira pas la même empathie, voir n’en aura pas du tous.
Reprenant ton exemple du mendiant, quelqu’un pourrait effectivement être empathique en donnant la pièce et ce n’est pas parce qu’il aura l’automatisme de la donner toute les semaine au même mendiant que son empathie n’est plus présente au fil du temps.27 avril 2020 à 19 h 54 min #81623AnonymeInactifBonsoir,
N’y at il que les psychopathes qui ne se sentiraient pas coupables ? Alors les incas ou aztèques qui donnaient en offrande leurs Nouveaux Nés à dieu pour qu’il pleuve, croyants ou sociopathes ils étaient ?
Bonne soirée27 avril 2020 à 20 h 02 min #81624precieuseParticipantBonjour toupie
L’estime de soi et la confiance.
Réussir sa vie et être bien dans sa peau. Ceux qui y parviennent ont certainement un point commun : une bonne estime de même. L’estime de soi (où son absence!) Peut en effet expliquer la plupart des comportements, des émotions, des peurs ou des sentiments de chacun. Au quotidien, l’estime de soi peut nous donner la force de faire face aux innombrables épreuves de la vie, comme elle peut nous piéger dans des comportement inadapté qui finissent par nous porter préjudice.5 mai 2020 à 20 h 46 min #81785AnonymeInactifJe pense un peu comme toi Precieuse.
Ressentir de la culpabilité c est se demander si son choix ou sa décision était correcte (juste comme l un de vous l a dit).
Un choix exclut l autre. Et le manque de confiance en soi fait douter.
Et oui, pour qui je passe aux yeux de l autre qu’on ne déteste pas, qui nous a donné notre chance, qu’on a peut-être aimé un jour, …A partir du moment où je fais un choix, je peux estimer avoir mûri, pesé ce choix que j ai dû faire parce que l autre ne l a pas fait, parce que la situation l exigeait. Quand on s assure de cela, peut-être la culpabilité s en va.
Et qu’aurait fait l autre à ma place ? Si la relation ne lui convenait plus, s il avait trouvé un travail plus en adéquation avec ses aspirations… Exactement la même chose et peut-être sans culpabilité.
5 janvier 2021 à 0 h 35 min #86737Lety35000ParticipantVoudrais tu connaître Dieu et échanger en vu d’apprendre à le connaître si quelqu’un souhaite connaître Dieu écrivez moi svp
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