Pouvons-nous être heureux sans enfants et en étant célibataire ?
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12 octobre 2020 à 21 h 15 min #84589AnonymeInactif
Bonsoir,
Si des personnes vivent cela et sont heureuses alors j’aimerais bien avoir leurs témoignages s’il vous plaît.
Je n’ai que 31 ans et je sais que cela peut rapidement changer, enfin j’imagine mais je me pose quand même cette question si finalement ça m’arrive.
Il est déjà difficile de rencontrer quelqu’un mais alors en plus c’est encore plus compliqué de rencontrer quelqu’un avec qui on a envie de construire quelque chose et surtout que ça fonctionne.Du coup, je me dis que peut être je n’aurai jamais ma propre famille (amoureux + enfants) et qu’il faut que je me fasse une raison, et qu’on peut tt à fait être heureux sans cela. Je sais qu’on peut avoir cela et être quand même malheureux, mais peut on ne pas l’avoir (alors qu’on le souhaite) et réussir à être heureux quand même ?
Merci à ceux qui répondront.
Bonne soirée à vous et merci de m’avoir lu.13 octobre 2020 à 11 h 08 min #84593AnonymeInactifPour te répondre : oui !
D’ailleurs pour être heureux en couple faut déjà apprendre à être heureux seul.
Je te rappelle que la sexualité est un besoin naturel non vital, donc qu’on peut s’en passer, surtout si on est une femme, et que le couple peut nuire aussi à la liberté donc au bonheur. La solitude et la liberté font donc bon ménage, si je puis dire.
Sacha Guitry disait : Le célibat c’est l’ennui, le mariage ce sont les ennuis.
Mais je te trouve bien défaitiste pour 31 ans. Tu peux rencontrer quelqu’un de bien très vite…
En fait il n’y a pas de “modèle”, certains sont très heureux seuls au point de refuser un partenaire stable, d’autres détestent leur célibat, d’autres sont épanouis avec un partenaire qui leur sied parfaitement, d’autres sont malheureux en couple.
Il y a pleins de combinaisons.
Mais une fois en couple, le plus important est de savoir garder un espace de liberté, oxygéner sa relation… sinon souvent ça foire. Savoir être chacun libre ensemble, et ça c’est tout un art.13 octobre 2020 à 20 h 51 min #84620AnonymeInactifje dirais même plus ! savoir être seule(e) , libre et ensemble suivant la période ! pas simple d’être seul(e) et ensemble …………
13 octobre 2020 à 22 h 44 min #84623AnonymeInactifoui difficile liberté amoureuse, comme dirait Pascal Bruckner
Aimer ce n’est pas regarder dans la même direction (phrase idiote toute faite)
Aimer c’est aider l’autre à s’épanouir dans SA direction
car on a tous des centres d’intérêt divergents…
Ainsi si chacun s’épanouit dans ses activités propres, ou sa passion (sans l’autre),
il aura plus de plaisir à le retrouver pour des activités communes et souvent plus triviales (ciné, resto, courses…).
C’est seulement comme ça selon moi que le couple peut durer et non pas en se marchant sur les pieds.
Après c’est pas une science exacte, chaque couple est différent et y a pas de recette magique.19 octobre 2020 à 19 h 11 min #84670AnonymeInactifOUI !!!!
Je rejoins Oswog pour partie dans son premier message : pour être heureux en couple il faut déjà apprendre à être heureux seul.
C’est l’essence je pense. J’ai fait l’erreur toute ma vie d’attendre d’un autre qu’il m’apporte l’épanouissement. Hors c’est nous meme qui devons nous apporter cela. L’inverse apporte bien des déconvenues .. Bien sur un autre peut y contribuer, mais il ne comble rien, et je dirais meme qu’il ne le doit pas. Car si un autre comble un vide, que se passe t’il le jour où cet autre n’est plus là ? En plus les attentes sont néfastes. Une amie m’a dit il y a de cela plusieurs années déjà : c’est quand tu n’es plus dans l’attente que les choses arrivent. On met souvent du temps à comprendre ce type de phrase mais ça vaut le coup de la comprendre 🙂
Si tu es épanouie je penses que tu ne te poseras plus ces questions.Comme Oswog aussi je te trouve défaitiste pour ton jeune age :). tu ne vas pas commencer a désespérer déjà ??!!
En fait il y a un “sage” que j’écoute régulièrement. Une des choses importantes qu’il dit est que quoi qu’il arrive, que l’on passe notre temps a s’inquiéter ou a etre malheureux ou heureux, le temps file de la meme façon, et nous ne sommes pas éternels. Donc que voulons nous pour nous ? passer notre vie a se torturer ou bien profiter du temps qui nous est imparti pour faire des choses qui nous mettent en joie ? Je pense que tu sais quelle option je choisirais… j’ai meme envie de dire que choisir l’inverse équivaudrait a dire que nous n’avons pas conscience que notre temps ici est limité.
C’est vrai aussi qu’il n’y a pas de “modèle”, certains sont très heureux seuls d’autres détestent leur célibat, d’autres sont épanouis avec un partenaire qui leur sied parfaitement, d’autres sont malheureux en couple.
Je pense qu’on nous a “vendu” le couple et la “famille” au sens foyer avec des enfants, c’est dans la culture depuis tellement de siècles que ça met une belle pression sociale à ceux qui sortent du lot. Et puis quand je vois le nombre de personnes qui sont en couple alors qu’ils devraient se séparer …
Personnelement je suis célib et sans enfant. Sans enfant c’est voulu (je n’en ai jamais eu envie) (et dans ce domaine j’ai connu la pression sociale jusqu’à ce que les gens n’osent plus faire de réflexion vu que j’atteignais “la date de peremption”(lol). d’ailleurs tu ne peux pas savoir à quel point cette phase m’a fait du bien. ça m’a enlevé un poids. Un des rares avantages à vieillir … 😉 ), célib ce n’est pas par choix mais je fais avec et n’en suis franchement pas malheureuse. Je suis une célibataire endurcie, ce n’est peut etre pas le meilleur exemple du coup, et j’avoue meme que je ne sais pas si je suis “apte” a la vie à deux. L’idée est alléchante bien sur. C’est trés sympa et la notion de complicité et vraiment chouette j’avoue. Le tout c’est de pas se lamenter sur son sort et ne pas voir que ce qui manque à notre vie au lieu de se concentrer sur toute la chance qu’on a.
Je peux comprendre que lorsque l’on veut des enfants et qu’on en a pas, c’est difficile. Je connais des personnes dans ce cas et elles en souffrent. Mais elles n’ont pas ton age … tu ne devrais pas t’en inquiéter à ce point maintenant. Tu me semble beaucoup trop dans l’attente (et rappelle toi ce que j’ai dit sur ces dernières 😉 ).Donc si j’ai bien compris en fait ton problème c’est que tu aimerais rencontrer quelqu’un, former un couple serieux et avoir des enfants. C’est bien, c’est un projet de vie comme un autre. Tu as donc un projet de vie, c’est super !
Mais puis je te demander pourquoi tu t’interroge ainsi si tu pourras le concrétiser ou pas ? La vie il faut la vivre et tu verras ce qu’elle t’apporte. J’aimerais savoir pourquoi tu prends le problème à l’envers . ??Au plaisir de te lire
Frane19 octobre 2020 à 20 h 25 min #84671AnonymeInactifBonsoir et merci pour vos réponses.
Oui je sais bien qu’il faut être heureux seul pour pouvoir l’être à deux. En effet, il ne faut pas attendre que le bonheur arrive grâce à quelqu’un d’autre que soi même. La théorie je connais bien lol
Je ne suis pas défaitiste, je m’interroge sur cela vu mon âge, le fait que je n’ai pas envie de suite de me remettre en couple, la difficulté de rencontrer des gens et le fait que ma mère a été ménopausée assez tôt. Donc le temps passe, 31 ans c’est encore jeune certes mais avec tout cela associé peut être qu’il sera trop tard. Peut être pas, mais comme je ne veux pas faire d’enfants à tout prix ou me mettre avec n’importe qui, et bien je me pose cette question.
Je voulais donc avoir des retours d’expériences de personnes qui souhaitaient avoir des enfants et n’en ont pas eu et qui n’en auront pas, afin de savoir si elles arrivent à être heureuses malgré cela.
Je conçois qu’on peut être heureux sans enfants quand on en a jamais voulu. A vrai dire, je n’en veux même pas là de suite, et est ce qu’un jour j’aurai réellement cette envie (viscérale chez certaines) je ne le sais même pas, mais je me suis tjs imaginé avec une famille. Peut être à cause des normes de la société d’ailleurs.Je casse souvent la tête, je réfléchis pas mal. C’est vrai que ce n’est pas tellement nécessaire et, au final, c’est se prendre la tête inutilement car ce n’est qu’en le vivant que j’aurai la réponse à ma question ^^
Oui, je suis d’accord, il faut que je me concentre sur ce que j’ai, car je suis loin d’être à plaindre.
Merci d’avoir pris la peine de me répondre.
19 octobre 2020 à 20 h 49 min #84673AnonymeInactif🙂
J’espère que tu auras des réponses de personnes qui voulaient des enfants mais n’ont pas pu en avoir.
Pour les femmes que je connais qui veulent des enfants, arrivent à un age “critique” et n’en ont pas eu jusqu’à présent, elles en souffrent. Pour autant elles ont une vie active et font des choses qui leur plaisent, mais dans ce domaine c’est dur.
Bonne soirée à toi
19 octobre 2020 à 20 h 54 min #84674AnonymeInactifMerci Frane, elles en soouffrent mais elles arrivent à être heureuses quand même ? On peut en souffrir de tps en tps mais être heureux tout de même la plupart du temps ?
19 octobre 2020 à 20 h 56 min #84675AnonymeInactifElles ont une belle vie active.
Mais je ne rentre pas dans ce sujet avec elles car je sais que c’est délicat pour elles.19 octobre 2020 à 21 h 02 min #84676AnonymeInactifD’accord Merci Frane ! Bonne soirée à toi
19 octobre 2020 à 21 h 04 min #84677AnonymeInactifsi tu t’inquiètes du fait de ta mère qui a eu une ménopause trés précoce, voit avec ta gynéco s’il y a un aspect héréditaire et s’il est possible de savoir combien de chance tu aurais d’etre dans le meme cas. Et il existe peut etre un suivi qui grace au taux d’hormones pourrait t’alerter sur quand tu vas arriver “a perempemtion” (;) )
Pour t’apaiser sur la question tu peux peut etre te dire que si te vient une envie viscérale d’enfant et que t un sujet a risque, soit qd la limite arrive tu te débrouille pour faire un enfant, soit tu pourras toujours adopter aprés. Ou si tu veux exclusivement un enfant de toi tu pourras peut etre envisager une congélation d’ovules. Si dans ta tete ces plans B sont clairs, tu sauras que tu n’as plus a t’en faire pour ça et sera peut etre apaisée pour te consacrer a ton épanouissement 😀
Bises
19 octobre 2020 à 21 h 17 min #84678AnonymeInactifMerci bcp !! Oui ou alors maintenant y’a la PMA même pour femme célibataire, je crois !
C’est gentil en tout cas toutes tes réponses et ça m’a fait du bien. Depuis que j’ai posté ce sujet, je ne me posais plus la question lol comme si l’avoir écrit ça me l’avait un peu enlevé de la tête ^^ ou alors c’est par période.
Pour le moment je le vis bien, mais je pense que j’essaie de pallier à toutes éventualités (je ne sais pas si c’est très français ce que je viens d’écrire lol)MErci à toi !!
20 octobre 2020 à 10 h 28 min #84683AnonymeInactifYou’re welcome! 🙂
Sisi ct clair 🙂
24 octobre 2020 à 14 h 10 min #84720natcha86ParticipantJ’ai lu le sujet et, il n’y a pas grand chose à ajouter. Quand même… j’ai noté un passage qui me paraît important ” il est déjà difficile de rencontrer quelqu’un (…) que ça fonctionne”.
Peut-être que c’est là que ça fait mal. Et en mettant cela en lien avec ce que tu réponds plus loin: “je me casse souvent la tête, je réfléchis pas mal” ce qui peut ne pas concerner que ce sujet…
si c’est pertinent ce que je dis , alors c’est que ta maturité et ou ton système de valeurs sont en décalage avec ton milieu habituel. Auquel cas les solutions seront bientôt à ta portée.9 novembre 2020 à 13 h 20 min #84897GilianParticipantBonjour. Je pense que le bonheur ne dépend pas du fait d’être en couple ou non. Une personne en couple peut tout à fait se retrouver frustrée et désirée le célibat, et au contraire un célibataire pourra voir sa situation comme difficile à vivre et limitée là où quelqu’un en couple y verra la liberté.
9 novembre 2020 à 20 h 52 min #84907AnonymeInactifOn ne peut pas avoir des racines et des ailes.
Le célibat c’est plus de liberté et moins d’attachements.
Le couple c’est plus d’attachements et moins de liberté.
Il faut donc savoir mettre le curseur au bon endroit, selon son caractère et les opportunités.
Encore une fois le mieux serait de construire un couple intelligent où chacun puisse rester assez libre.
Et si on n’a pas trouvé le bon partenaire, il faut se soulager en pensant à tous ces couples qui se disputent continuellement et restent ensemble uniquement pour l’image sociale.30 novembre 2020 à 8 h 41 min #85379JalonzoParticipantJe suis dans la même situation et il est moins douloureux de renoncer plutôt que d’entretenir des espoirs toujours déçus. Sur ce point-là d’ailleurs, la pression sociale est de moins en moins forte et le nouveau discours « l’important c’est d’être heureux » / « il n’y a pas de norme »/ « on peut être heureux dans n’importe quelle situation » prévaut, mais il vient parfois de ceux qui s’inscrivent le plus dans le modèle traditionnel. Pour ma part, je suis habité par la crainte d’avoir manqué quelque chose, par cette fear of missing out . J’ai par exemple une vieille parente à la vie accomplie mais à qui le fait de ne pas avoir eu d’enfant laisse un regret secret. Pour résumer, je continue à me poser la même question : vaut-il mieux une mauvaise expérience ou pas d’expérience du tout ?
30 novembre 2020 à 9 h 34 min #85382AnonymeInactifTu parles pour toi ? Tu hésites à avoir des enfants ?
Selon moi, je suppose qu’il valle mieux pas d’expérience qu’une mauvaise expérience.
L’ennui c’est que personne ne peut prévoir l’avenir.
En tout cas si on se sent heureux sans enfants et qu’on sente qu’on n’est pas fait pour ça, pourquoi prendre des risques ? Mieux vaut s’abstenir.
Pour eux comme pour toi.30 novembre 2020 à 11 h 22 min #85384JalonzoParticipantOui, je me pose souvent la question. Et, quitte à me répéter, j’ai toujours la crainte de passer à côté de quelque chose.
30 novembre 2020 à 12 h 05 min #85388AnonymeInactifPourquoi as tu peur de passer a côté de quelque chose ?
Tu as envie d’avoir des enfants ou non ?
En as tu toujours eu envie ?
30 novembre 2020 à 14 h 19 min #85389JalonzoParticipantPas vraiment. Ce qu’on ne connaît pas ne peut pas vous manquer . Il s’agit juste d’un vague et inutile « Et si…? »
30 novembre 2020 à 15 h 09 min #85390AnonymeInactifSams doute encore ta crise de la 40aine…
”ce qu’on ne connaît pas ne peux pas manquer” oui mais ce n’est pas valable pour cette question. Quand on veut des enfants on le sait c tout. C viscéral. Quand ca manque c que la personne en voulait et qu’elle n’a pas pu en avoir.
C pas super compliqué. Si t’en a pas envie le mieux est de ne pas en avoir.
Je peux comprendre le sentiment, lié à ton insatisfaction de ta vie, de se dire que peut être sa vie serait plus complète si on avait des enfants. Il m’est arrivé d’envier ceux qui ont 1 schéma de vie plus classique que le miens car il me semble que quand on a 1 enfant on a plus a s’interroger sur sa place dans la vie ou son utilité.
Mais franchement il y a d’autres sources d’épanouissement dans la vie et si ce n’est pas 1 envie viscérale je pense que c pas la peine. Vu la complexité, particularité et difficulté d’avoir 1 enfant (même s’il y a des trucs super), si la nature ne nous a pas donné cet instinct autant suivre sa voie.Dans la vie il y a déjà plein de raisons de se poser des questions, tu devrais te délester de celle ci, en fait elle n’existe pas 🙂
30 novembre 2020 à 15 h 31 min #85392AnonymeInactif“car il me semble que quand on a 1 enfant on a plus a s’interroger sur sa place dans la vie ou son utilité” -> c’est surtout parce qu’on n’a plus le temps ! Un enfant prend énormément de temps (j’imagine). Et ceux qui font des enfants sont souvent plus croyants (j’imagine aussi) donc s’interrogent moins sur leur utilité dans la vie.
Et je suis d’accord avec toi Frane, Jalenzo se fatigue les méninges inutilement…
Et puis y a le partenaire. On décide pas tout seul !
Que faire si l’un en veut et l’autre pas ?30 novembre 2020 à 16 h 19 min #85394AnonymeInactifEt bien cette idée sur les enfants venait de moi car figure toi que certaines personnes qui ont des enfants s’interrogent aussi sur ce qu’ils font de leurs vies… Je pense que des personnes équipées de cerveaux comme les notres qui ont besoin de se triturer les méninges trouvent toujours des sujets pour cultiver 1 certain mal-être. On s’ennuie ?
Concernant la question ”Que faire si l’un en veut et l’autre pas ?” la je pense que c simple : se séparer. C pourquoi cette question doit être abordée rapidement quand on se mets avec quelqu’un. Parce qu’il s’agit d’une question fondamentale, 1 sujet sur lequel on ne peut pas transiger. A moins bien sûr qu’il ne s’agisse pas d’une réelle envie d’enfant (qui elle est viscérale comme je l’evoquait avant) et juste 1 ”oui, si je suis bien avec quelqu’un pourquoi pas ”. Dans ce k en effet on pourra très bien s’en passer si l’autre n’en veut pas et qu’on est dans1 relation épanouissante.
Mais si on sait qu’on veut en enfant, vouloir se mentir parce qu’on est amoureux de quelqu’un en se disant qu’on fera sans est a mon sens 1 grosse erreur. Parce que la plus tard il sera légitime de souffrir.Il ne faut donc pas attendre d’être attaché à 1 personne pour parler de l’envie d’enfant. Quand on est très jeune on se dit ”olala, ca va le faire fuir…” mais quand on arrive a 1 maturité affective suffisante on sait que c 1 question essentielle et que ça ne veut pas dire qu’on dit a l’autre ”je veux 1 enfant avec toi”.
Il faut aborder la question très tôt, avant l’attachement, et avoir la maturité de ne pas continuer 1 relation lorsqu’il y a divergence sur 1 point aussi essentiel. Parce que rien ne pourra remplacer le fait d’avoir 1 enfant si on en veut.30 novembre 2020 à 23 h 23 min #85401AnonymeInactifBien sûr ! Il y a pleins de chemins pour être heureux et celui qui consiste à avoir des enfants pour répondre à l’instinct de maternité n’est pas forcément le meilleur. C’est un chemin… mais pas le seul. Ce n’est pas facile de donner du sens à sa vie et la vie n’a pas de goût tant qu’on a pas réussi à lui donner du sens…
30 novembre 2020 à 23 h 28 min #85402AnonymeInactifPar contre je ne pense pas que l’être humain soit fait pour être célibataire… mais certaines personnes ont préféré renoncer et préfèrent encore la solitude… à la prise de risque liée à la vie en couple.
30 novembre 2020 à 23 h 59 min #85408AnonymeInactifJe suis entièrement d’accord avec ton premier post. Moins avec le second : l’Homme est un animal grégaire. Donc pas fait pour vivre seul, certes. Mais pas obligatoirement en couple.
Pourquoi faire toujours le parallèle entre la solitude et être en couple ?
Etre célibataire ne signifie pas forcément être seul.
Le tout c d’être entouré de manière proche. Par la famille ou des amis.1 décembre 2020 à 9 h 34 min #85412AnonymeInactifVrai ! Il y a solitude et solitude. Compagnie et compagnie. Je pense aussi que l’être humain n’est pas fait pour ne pas recevoir de gestes affectifs intimes, des caresses, des calins, des bisous, tenir et etre tenu, serrer et être serrer, mais il y a des exceptions et des gens qui préfèrent dormir seul et évite le contact. Vrai !
1 décembre 2020 à 11 h 49 min #85417AnonymeInactifIl y a également solitude choisie et solitude subie !!
En général ou au niveau du couple…
Pleins de gens sont seuls involontairement et sans que ce soit un choix. La misère affective ou sexuelle est propre à notre monde occidental très individualiste, où règne une sorte d'”ultra-moderne solitude”.
La solitude délibérément choisie est plus rare, mais existe aussi.1 décembre 2020 à 13 h 51 min #85422JalonzoParticipantJe ne pense que ça soit de la masturbation intellectuelle. C’est juste l’éternelle interrogation, mais prolongée bien au-delà de l’adolescence, sur le sens de la vie.
1 décembre 2020 à 14 h 05 min #85423JalonzoParticipantJe ne pense non plus que ça soit une question vaine. Elle a occupé l’esprit d’individus comme Amiel ou Kafka et, sur le mode comique, elle est au cœur de l’œuvre de Rabelais.
1 décembre 2020 à 14 h 06 min #85424JalonzoParticipantSans vouloir tomber dans un cliché sexiste, le côté « viscéral » me semble plutôt féminin. Nos ancêtres, du paysan au noble, avaient une approche plus rationnelle de la procréation. Une approche dépassée aujourd’hui d’ailleurs.
Pour le reste, je suis d’accord. Le modèle clef en main mariage + enfant est bien plus simple à suivre. Depuis le temps, on a un mode d’emploi et de nombreux exemples sous les yeux.
Le plus difficile, comme tu le soulignes, est d’inventer une autre voie. Et là, si l’on met de côté les marginaux ou les cas psychiatriques, on retombe toujours sur les mêmes figures et le plus souvent il s’agissait de génies/d’individus exceptionnels : Leopardi, Pessoa, Kant, Tesla , Musashi…1 décembre 2020 à 14 h 08 min #85425JalonzoParticipantMa solitude est plutôt subie. Il m’est difficile de nouer des liens et j’ai conscience de passer pour quelqu’un de bizarre. Mais enfin, il paraît que ce phénomène social prend de l’ampleur.
1 décembre 2020 à 14 h 17 min #85426JalonzoParticipantJ’image qu’on pourrait encore creuser et distinguer vie de couple, liaison amoureuse, relation sexuelle…La vie littéraire du XIXe ne manque pas de figures de grands célibataires : Flaubert, célibataire par intermittences ; Baudelaire qui donnait aux jeunes littérateurs des conseils sur la meilleure femme ; Huysmans dont les héros sont souvent de vieux garçons confrontés à des problèmes de popotte…
Bon, je vais éviter de trop m’étendre sur le sujet car, comme le soulignait Oswog, j’ai passé trop de temps à me torturer avec ça.1 décembre 2020 à 17 h 49 min #85429AnonymeInactifBen… l’aspect “intime ” il est clairement très agréable et fait du bien mais je ne suis pas sure qu’il soit vital.
Il n’y a pas que des personnes qui évitent le contact qui pensent ca.. ou alors je suis la seule 🙂 parce que j’adore le contact, je peux puiser bcp de tendresse et d’énergies avec des personnes avec qui je me sens bien et pour autant, même si ça peut être super, je ne suis pas sure que la vie de couple soit essentiellement à ma survie. 🙂
1 décembre 2020 à 17 h 53 min #85430AnonymeInactifJe ne te dis pas que cette question est vaine de manière générale.
Je te parlais de ton k par rapport à ce que g pu comprendre de ce que tu as dit.1 décembre 2020 à 18 h 05 min #85431AnonymeInactifJe ne connais pas les références culturelles que tu cites.
Mais tu dis que g souligné que le plus difficile était d’inventer 1 autre voie. J’ai dit ça moi ?
J’ai besoin d’éclairage sur ton dernier paragraphe car je n’ai pas compris.Concernant l’aspect “viscéral” je te concède que c peut être 1 realite plus féminine. Mais ça ne change rien au fait que quand on veut des enfants on le sait. J’ai connu plus d’un papa qui ont 1 lien très fort avec leurs enfants et qui savaient très bien dès le départ qu’ils voulaient des enfants. Et ct 1 vrai souffrance pour certains de savoir qu’à cause d1 problème médical ils ne pourraient peut-être pas en avoir .
Donc non,si tu ne ressent pas clairement cette envie tu ne passes à côté de rien si t’en a pas.1 décembre 2020 à 18 h 51 min #85433JalonzoParticipantL’idée de nouvelle voie ? Je pensais simplement que c’était contenu implicitement dans « Il m’est arrivé d’envier ceux qui ont 1 schéma de vie plus classique que le miens car il me semble que quand on a 1 enfant on a plus a s’interroger sur sa place dans la vie ou son utilité » et « il y a d’autres sources d’épanouissement dans la vie ».
Pour le reste, le désir d’enfant/l’amour des enfants quand ils sont jeunes sont des sentiments datés historiquement. Il s’agissait autrefois de prolonger une lignée, de se trouver un héritier ou un soutien pour ses vieux jours. Les petits enfants, plus exposés à la mort, n’éveillaient pas le même intérêt. Bien entendu, il y a dans les documents historiques de nombreux contre-exemples (Mme de Sévigné et son « Je ne veux point que cela meure »), mais l’amour des petits enfants a mis des siècles à se développer. La partie viscérale que tu évoques, cet instinct maternel ne se développe qu’après la naissance. D’où le détachement des femmes d’autrefois après des mises en nourrice prolongées (2 ans dans le cas de Mme Roland).
Je ne nie pas l’amour des pères , je dis simplement qu’il n’est pas de même nature.1 décembre 2020 à 19 h 46 min #85435AnonymeInactifLorsque je parlais des papas ct essentiellement pour dire qu’un homme aussi a ou non 1 désir d’enfant et que c clair pour lui.
Le dernier paragraphe de ton post dont je parlais est celui la : Le plus difficile, comme tu le soulignes, est d’inventer une autre voie. Et là, si l’on met de côté les marginaux ou les cas psychiatriques, on retombe toujours sur les mêmes figures et le plus souvent il s’agissait de génies/d’individus exceptionnels”
2 décembre 2020 à 8 h 51 min #85445JalonzoParticipant1) Sans doute. Je disais simplement que DANS L’ABSOLU le désir n’expliquait pas toutes les naissances. D’où mon parallèle avec les hommes et les femmes du passé, parallèle que j’aurais pu prolonger en évoquant des sociétés lointaines comme le Nigéria où le désir ne motive pas totalement la conception.
De plus, mais j’aborde un autre sujet, on peut être trompé par le désir. Certains, poussés par le désir, se révèlent de bien piètres parents quand d’autres, plus tièdes au départ, deviennent des parents formidables. On peut également être facilement dépassé par l’expérience comme ces parents adoptifs qui renvoient l’enfant. Dans d’autres cas, on songe à procréer quand il n’est plus temps. Ainsi, par exemple, de Candace Bushnell, l’auteur de « Sex and the city ». Divorcée, sans enfant, elle semble regretter désormais.2) Je disais simplement que quand on s’écartait de la voie traditionnelle, il était plus difficile de trouver un sens à sa vie ou d’éprouver un sentiment d’accomplissement. D’où la litanie de grands noms qui ont choisi pour but la Beauté, la Vérité scientifique ou philosophique, la Voie (au sens oriental du terme). On pourrait y ajouter Dieu. Ces buts sont plus difficilement accessibles. Hélas, je ne suis qu’un modeste fonctionnaire d’âge mûr, pas un saint, pas un guerrier légendaire, pas un artiste, ni un philosophe, ni un mathématicien. Pour l’individu normal , il est difficile de remplir une vie . D’où le désespoir d’Adèle dans https://www.youtube.com/watch?v=HhjLXe0Xwqs
3) Je ne viens pas ici pour polémiquer. C’est inutile. Personne n’a jamais changé d’avis après une discussion.
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