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  • #93398
    Anonyme
    Inactif

    J’aimerais partager avec vous un poème que j’ai écris puisque c’est un de mes passe-temps préféré.

    Le poète,

    Soudain, ses pensées vagabondent.
    Plaisantes ou tristes, elles inondent,
    Les méandres de son esprit ;
    Le soumettant, sans parti pris,
    À ne perdre aucune seconde,
    Pour enfin les clamer au monde.

    Le poète met tout son cœur
    A nu, devant chaque lecteur.
    Il énonce, par ses écrits
    Ses souffrances ou ses rêveries.
    La splendeur ou bien la noirceur,
    Qu’il côtoie ici et ailleurs.

    Faire pleurer ou bien sourire,
    Est le plus grand de ses désirs.
    De son œuvre, il en est l’auteur,
    Croire en rester maître est un leurre.
    Tous ses mots seront par autrui
    Sans doute autrement compris.

    #106217
    Anonyme
    Inactif

    Joli et si vrai!

    Illusions…
    De l’amour à l’infortune
    du succès à l’échec
    Tu rodes dans les
    intempéries et les
    belles saisons
    de ta vie.
    Belles ou sinistres
    tu n’y changeras rien.
    Tu seras victime
    de tes réussites
    comme de tes infortunes
    de ta beauté
    ou de ta laideur
    de ta richesse
    comme de ta pauvreté.
    Et quoi que tu fasses
    quoi que tu dises
    quoi que tu tentes
    tu suivras ton fatal destin.
    croyant en tenir les rênes.

    #106222
    Lomaya
    Participant

    Mon préféré, bien connu mais qui me fais toujours de l’effet :

    Il pleure dans mon coeur
    Comme il pleut sur la ville
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon coeur ?

    Ô bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits
    Pour un coeur qui s’ennuie
    Ô le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce coeur qui s’écoeure.
    Quoi ? nulle trahison ?
    Ce deuil est sans raison?

    C’est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine
    Mon coeur a tant de peine !

    Paul Verlaine

    #106225
    sagesse
    Participant

    Quand nous serons deux nous serons veille et sommeil, nous plongerons dans la même pulpe comme la dent de lait et la deuxième après,
    nous serons deux comme sont les eaux, les douces et les salées, comme les cieux, du jour et de la nuit, deux comme sont les pieds, les yeux, les reins, comme les temps de la pulsation, les coups de la respiration.
    Quand nous serons deux, nous n’aurons pas de moitié, nous serons un deux que rien ne peut diviser.

    Erri de Luca

    #106226
    Anonyme
    Inactif

    Très beau, je ne connaissais pas ce poète, mais tout à fait angoissant, pour moi, il faut se garder de ne faire qu’un!!

    #106681
    Anonyme
    Inactif

    Magnifique poème j ecrie aussi des poèmes ecriver moi qu on puisse se lire nos poèmes

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