Le coin des poètes
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15 février 2020 à 8 h 48 min #80311AnonymeInactif
La voix de la neige
La neige éternelle
Murmures d apothéoses
Sous l astre du jourPostscriptum : Rupture du silence dans les hautes montagnes
28 février 2020 à 17 h 17 min #80472AnonymeInactifLa neige poudre scintillante
D’une pureté blanche brillante
Recouvre les cimes sifflantes
Sous un soleil étincelant
Le vent hurlant dansant
Ramène Le froids mordant
Au creux de mes membres blêmes.28 février 2020 à 17 h 33 min #80473AnonymeInactifJe vous partage un petit poème de Verlaine :
“Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.”28 janvier 2021 à 16 h 12 min #87340AnonymeInactifPlume des mots plume des âmes
Je m’envole par la plume
Pour des mondes merveilleux
Je m’envole par la plume
Pour des mondes inconnus.Tu guides ma main pour un grand vol de papier
Un grand saut dans l’espace
Sans frontières intérieur extérieur s’y rejoignent sans limite
Dans le tout dans le rien
J’embarque pour cet envol.Aux mondes des joies
Aux mondes des peines
A ceux d’ici-bas
A ceux au-delà.Tout devient possible.
Sarita 17/01/21
28 janvier 2021 à 19 h 18 min #87352AnonymeInactifBonjour
C’est à la fois joli et très triste31 janvier 2021 à 8 h 49 min #87372sagesseParticipantMaintenant ce qui vit
a une voix et un sang.
Maintenant terre et ciel
sont un frisson puissant,
l’espérance les tord, le matin les bouleverse
ton pas et ton haleine
d’aurore les submergent .Cesare Pavese (poésies variées)La mort viendra et elle aura tes yeux.
1 février 2021 à 18 h 09 min #87408AnonymeInactifInspiration perdue
Superflus sont devenus les mots
Pour conter mes bonheurs et mes mauxDésormais la main immobile
Comme une terminaison inutile.Ne plus composer de phrases
Faute de ne plus connaître l’emphase.Le participe présent
Absent, du papier blancEsclave de mon imaginaire
Dédaigner le dictionnaireA foison des prépositions
Mais une infertile inspiration.Ne plus être en corrélation
Avec la ponctuation.Dans une relation fusionnelle, je côtoyais le vocabulaire,
Comme une enfant avec sa mèreÊtre à l’affut d’une subtile pensée
Pour distiller le participe passé.Ma verve ? Égarée !
Désormais, futile le participe passé.Des doigts impatients
De conjuguer le passé, le présent.Envolée mon opiniâtreté,
N’est-ce pas insensé ?Suspendue à une vaine illumination,
J’ai rangé les locutions.L’écrit d’ordinaire si vindicatif,
Ne plus jouer avec les adjectifs.Mais je sais que demain,
De l’écriture je trouverai le chemin.Il me mènera aux mots
Pour conter mes bonheurs et mes maux2 février 2021 à 8 h 41 min #87415sagesseParticipantLes caresses sont aussi nécessaires
à la vie des sentiments
que les feuilles le sont aux arbres.
Sans elles, l’Amour meurt par la racine.Nathaniel Hawthorne.
2 février 2021 à 13 h 55 min #87418AnonymeInactifCe que tu écris est très touchant.
Tes mots sont tactiles comme pour me prendre la main et nous emmener vers nôtre île.
Tu as peur, tu es fébrile mais tu me souris comme pour me donner ton cœur.
J’adore ton poème car il et toi et fait de toi la plus douce des reines.
V.2 février 2021 à 13 h 56 min #87419AnonymeInactifCe que tu écris est très touchant.
Tes mots sont tactiles comme pour me prendre la main et nous emmener vers nôtre île.
Tu as peur, tu es fébrile mais tu me souris comme pour me donner ton cœur.
J’adore ton poème car il est toi et fait de toi la plus douce des reines.
V.2 février 2021 à 19 h 34 min #87423AnonymeInactifchouette ces poèmes à découvrir!
merci2 février 2021 à 19 h 34 min #87424AnonymeInactifVertige
Vertige.
Par force et fracas
en prendre plein les oreilles.Bruine vivifiante,
bourrasques trempifiantes,
en prendre plein la peau.Vertiges des hauteurs
vibrations de l’air, du sol,
en prendre plein le corps.Forêts humifiées humidifiées,
en prendre plein le nez.Trempée de joie,
douche de bonheur,
ruisseler de vie,
en prendre plein mon cœur.Je savoure je te suis,
en prendre plein les pieds.Tout vouloir absorber, emporter, se laisser traverser.
Quitter les tumultes, laisser ta folie,
te voici radoucie.Vivre chaque pas posément.
Vivre chaque inspire intensément.
Vivre chaque regard pleinement.Est-ce bien toi encore ?
Calme des eaux plates,
bruissement des joncs,
silence, cris de l’oiseau,
regard profond. Espace.Loïc :
« Qu’est-ce qui en nous est comme cette eau calme et qu’est-ce qui est tumultueux, puissant comme ces cascades ?
En quoi est-ce la même source ? Des lieux si proches ? Une alternance ? »
À méditer…Sarita 01/02/21
3 février 2021 à 9 h 01 min #87435sagesseParticipant@ saritaa merci pour ce texte , j’aime beaucoup.
Tu es comme une terre
que personne jamais n’a nommée.
Tu n’attends rien
si ce n’est la parole
qui jaillira du fond
comme un fruit dans les branches.
Un vent vient jusqu’à toi
Arides et fanées, des choses t’encombrent et vont au gré du vent.
Membres et mots anciens
Tu trembles dans l’été.C Pavese.
4 février 2021 à 11 h 30 min #87448AnonymeInactifmerci Sagesse, il me plait bien ce poème que tu partages
J’aime la poésie libre
qui court les bois
qui court les champs
un peu folle, sauvage,
elle danse dans le vent
sans Dieu ni maître
elle ne suit que son cœur
les ombres et les lumières
elle préfère le rose
instable du ciel
au vers figé normé.Sarita
03/02/215 février 2021 à 8 h 38 min #87463sagesseParticipantCrois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,
S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix?
Prends-tu le vent des mers pour u joueur de flûte?
Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,
Serait content d’ouvrir sa gueule jour et nuit
Pour souffler dans le vide une vapeur de bruit,
Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,
Si son rugissement n’était une parole?Non, tout est une voix et tout est un parfum
Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un;
…………………..
Extrait “Les contemplations” Victor Hugo.13 février 2021 à 20 h 01 min #87536AnonymeInactifMerci Sagesse,
j’adore Hugo!ce petit poème en retour,
ça ne vaut pas du Hugo c’est sûr. ça m’a fait du bien de l’écrire.
amicalement.Exercer son âme
Exercer son âme,
cette nouvelle saison.
Exercer son âme,
à la liberté.
Liberté de soi,
liberté de l’autre.
Connaissance de soi,
connaissance de l’autre.
Nouvel horizon
en mir de ce chemin.
Ne pas s’égarer dans l’enthousiasme
des beautés offertes aux points de vue,
des surprises détonantes déroutantes.
Juste savourer
rien de plus ne demande
l’incarnation de la respiration.
Cultiver l’attention
comme une fleur choisie.
L’accompagner dans ses saisons,
ses promesses, ses écorchures,
ses feuilles sèches, ses bourgeons,
ses odeurs secrètes, ses couleurs étonnantes.
Avec amour, avec humanité,
avec humilité,
découvrir accueillir vénérer,
se tromper s’essayer,
sans cesse recommencer.
Remercier.Exercer son âme
encore et encore.Sarita 26/12/20
14 février 2021 à 8 h 33 min #87545sagesseParticipant@ sarritaa Merci
La mort viendra et elle aura tes yeux
Cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil, sourde,
comme un vieux remords ou un vice absurde.
Tes yeux seront une vaine parole
un cri réprimé, un silence.Extrait de C Pavese.
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