Les maladies psychiques sont-elles un frein à l’amitié ?
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29 août 2020 à 12 h 22 min #84071HelenaodnaParticipant
Bonjour !
Je ne sais pas comment va se passer ma participation à ce site internet, c’est la première fois que je teste un site d’amitié, mais par expérience des sites de rencontres je sais que c’est difficile d’avoir la confiance de quelqu’un au point où il y a une réelle fidélité durable compte tenu de toutes les occasions d’être en lien avec quelqu’un. Moi je souffre de schizophrénie et je n’ai toujours pas réussi à me lier durablement avec quelqu’un depuis mon enfance. J’ai des amis hommes mais la relation est toujours un peu ambigue. Parfois, ils ne restent dans mon entourage que jusqu’à ce qu’ils soient en couple. J’avoue que je n’ai actuellement pas le permis mais j’habite près d’une grande ville, sortir boire un verre avec quelqu’un ou se faire un restaurant, un cinéma, un bowling, une balade, un footing est faisable. J’en suis à me demander si je ne dois pas rechercher mes amis parmi les personnes atteintes de troubles psychiques, qui me comprendraient peut être mieux, c’est dommage. J’ai parfois eu des amitié avec des femmes mais au bout d’un moment l’ignorance c’est installée et sans dispute et sans savoir pourquoi je n’avais plus eue de nouvelles. Il faut que je précise que je suis suivie par un CMP et que je n’ai pas besoin d’amis qui joueraient les psychologues car j’ai déjà des RDV toutes les semaines. Je propose juste des discussions tolérantes pour faire connaissance doucement et calmement malgré la timidité… On m’a déjà reproché un manque d’empathie mais j’ai des rapports fidèles avec tous les membres de ma famille qui est grande, je sais être stable. J’ai aussi des passions, tel que le dessin, depuis toujours, et je ne me lasse pas si vite. Voilà, aujourd’hui je suis infographiste en recherche d’emploi, en couple depuis peu avec quelqu’un ayant la même pathologie que moi que j’ai rencontré à l’hôpital. Les silences timides font-ils peur ?29 août 2020 à 18 h 46 min #84081AnonymeInactifBonjour Helenaodna,
de mon point de vue :
les maladies psychiques peuvent effrayer de “potentiels candidats à l’amitié”,engendrer du rejet , être perçues comme honteuses par celui qui en est atteint.
Elles peuvent aussi être un frein si la personne malade ne peut pas toujours être pleinement disponible pour la relation ou que des fois elle aits besoin de coupures dans cette relation et que l’autre soit obligé d’attendre qu’elle puisse aller mieux pour reprendre là où ça s’était mis en pause… difficile aussi parfois de composer avec d’éventuels changement d’humeur ou de comportement pas toujours rationnels.Cependant, si tu tombes sur une personne patiente et compréhensive, tout est possible dans l’amitié!
C’est évident qu ‘une personne connaissant les maladies psychiques ou l’ayant elle même vécue sera plus à même de te comprendre et t’accepter dans tes émotions et attitudes.
Toujours de mon point de vue, les maladies psychiques sont un handicap quelles qu’elles soient mais il est parfois possible d’ apprendre à vivre avec et gérer les différentes phases pour vivre au mieux et c’est super , malgré elles, d’avoir envie des relations avec les autres afin qu’elles ne régissent pas toute la vie non plus….
La schizophrénie ne m’est pas la plus familière , mais je te souhaite plein de courage dans ta vie de tous les jours !
31 août 2020 à 11 h 08 min #84102HydrazineParticipantSalut
Le conseil que je peux te donner (qui marche pour moi) est de ne pas parler tout de suite de ta maladie.
Tu montres que tu es quelqu’un de stable de peu différent des autres quand tu n’es pas en crise.
Et une fois le feeling passé tu peux commencer à aborder le sujet, les gens seront surpris et même impressionnés que tu sois “normale” sans être normale =)1 septembre 2020 à 2 h 10 min #84106BlackravenParticipantSalut
Je ne suis pas complètement d’accord.
Déjà la normalité est très vague, tout dépens de la perception et de l’expérience de chacun par ce qui est censé être un comportement normal ou banal pour soit. On ne peut pas dire que quelqu’un est anormal, tous point de vue est différent. Par exemple tu porte directement un jugement sur une personne que tu ne connais pas. Cela te parait bizarre ou anormal,comme cela ne t’es pas familier ou tu es trop étroit d’esprit. Alors que pour certaine personne plus ouverte d’esprit cela parait complètement normal. La normalité est un concept vague qui sert au conformisme ” mettre une étiquette ou dans une boite” Quand tu dit cela tu l’a marginalise. C’est comme si tu avait peur de l’étranger au sens large c’est un comportement régulier dans le sens ou quasiment tous le monde réagit comme toi. Il faut se mettre à la place d’autrui.De plus, aborder le sujet seulement après me parait mentir et cacher des choses ce n’est pas correct. Je la trouve personnellement extrêmement courageuse. Et elle établie des limites pour sont bien être et celui des autres c’est fort recommandé par des professionnels de santé psychologique par ailleurs. En expliquant ainsi on sait comment se comporter bien avec elle.
1 septembre 2020 à 10 h 31 min #84110HydrazineParticipantAs tu une maladie psychique pour me parler sur ce ton et me prendre de si haut ?
Car si tu n’as pas cette expérience pour moi ton message est inutile dans la conversation. Tu parles sans savoir.
Après si tu vis la même chose que nous, je m’excuse et peut comprendre ton point de vue et tu es très courageuse pour le vivre ainsi.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par Hydrazine.
1 septembre 2020 à 16 h 53 min #84115AnonymeInactifBonjour,
Je pense aussi que le manque d’information et de connaissance sur les maladies psychiques ne jouent pas en notre faveur.
Personnellement je préfère être directe et dire les choses. Puis si la personne ne répond plus c’est qu’elle a pris peur ou ne connaît ou simplement ça ne l’intéresse pas.
Mais quand les choses sont dites dès le début et que ça passe c’est génial.
Enfin c’est mon point de vue.
15 septembre 2020 à 23 h 37 min #84255AnonymeInactifBonsoir je peut rajouter ma pierre a l’edifice aussi j’ai un passé de dépressif avec hallucination ou BDA comme ils appellent ça donc bon c’est quand même compliqué les maladie psychiatrique le plus important c’est de trouver le bon psychiatre et faire un travail sur soi même pour pouvoir ce relever un peu comme une séparation quand on est en couple ça fait mal mais on se relève après il y a des gens qui n’y arrivent jamais a s’en sortir car oui il faut avoir la volonté mais une fois qu’on voit le bout du tunnel et qu’on devient stable c’est génial car on redevient normal enfin presque avec quelques médicaments mais si ça peut nous permettre d’avoir une vie normal mieux vos les prendre perso moi c’est léger un comprimé le soir ça va j’ai pas a me plaindre 😉
Courage a tous on est la pour parler et essayer de se partager nos histoire pour aller mieux
18 septembre 2020 à 10 h 44 min #84283AnonymeInactifBonjour tout le monde,
Je suis nouveau ici et je souhaiterai me faire pleins d’amis 🙂
J’ai lu un peu l’historique de ce fil et voila un peu mon ressenti :
Il ne faut pas s’abaisser et rester soi-même et ne pas se presser. Je travaille tout seul dans mon bureau et je suis isolé et ce n’est pas évident qu’aujourd’hui, il faut passer par des sites internet pour se faire des amis.
Certes je sors de temps à autre mais bon voilà, je suis timide au début mais après ça va 🙂
J’ai été frappé par une grosse séparation, divorce + separation amoureuse donc émotionnellement beaucoup de blessures qui s’en vont petit à petit…
Je suis d’origine hindou et je suis retourné à mes mantras, ma méditation pour me soigner …
Je serai ravi de faire des belles rencontres hommes ou femmes pour discuter
A bientôt
Amit
26 septembre 2020 à 5 h 41 min #84407AnonymeInactifBonjour à tous..
Alors pour ma part..une vraie énigme..
Je me soupçonne d’avoir été bipolaire..ou de l’être encore..
Car cette maladie est difficile à certifier..
Mais je comprends quelque part ce que tu ressens..
Le fait de craindre d’être rejetée, jugée voire agressée verbale ou autre..
Les préjugés font parties hélas de l’humain..tordu soit il…
Mais il faut que tu saches et que tu acceptes que ce que tu as en toi plus précisément psychologiquement n’est pas de ta faute..
Souvent je culpabilise…
Mais nous ne choisissons pas d’être malade comme nous ne choisissons pas notre couleur de peau ou d’origine..
La culpabilité est la pire des ennemies pour soi même..
C’est sûrement hors contexte..mais je suis bipolaire..(je crois) j’ai une lombarthrose,de la fibromyalgie..et je me soupçonne d’avoir un début de diabète..que je vérifierai bientôt..
Ces maladies ruinent la santé physique et mentale .
J’espère que tu es bien entourée,bien soignée et aimée.
Je te le souhaite sincèrement.19 janvier 2021 à 10 h 08 min #87154HelenaodnaParticipantMerci pour vos réponses. Je me pose cette question car je n’ai pas beaucoup d’amis, et même si la situation sanitaire est difficile, j’ai remarque qu’il ne faut pas grand chose pour être ignorée. Personne ne s’accroche à moi, aux moments où je me replie sur moi au cause de mon trouble. Il n’y a pas de disputes, mais je me retrouve seule et ça a déjà duré 4 ans dernièrement Dernièrement c’est moi qui est pris l’initiative de revenir vers mes amis, mais on ne se voit pas on ne téléphone. C’est sur que le contexte n’est pas évident mais j’observe mon entourage qui reçoit des visites, qui est invité ! J’en suis a m’accrocher au site de rencontre pour avoir un peu d’attention, ça me permet d’être en contact avec des personnes qui se soucient un peu de moi mais ça ne dure pas très longtemps. Je ne sais pas si c’est mon célibat qui m’obsède et me demande du temps. Je ne veux pas non plus être envahie par des inconnus. Mais je ne trouve pas trop de solution à ma solitude et je souffre de celle- ci. J’ai l’impression que mon trouble est si perceptible qu’il rebute tout le monde. On m’a déjà dit que j’étais bizarre car j’avais la tête ailleurs. C’était vrai mais aujourd’hui j’ai un traitement et je peux tout a fait me concentrer sur autrui et avoir une conversation normale. C’est pour ça que je ne comprends pàs ma solitude.Je me réfugie dans ma famille très souvent pour me sentir moins seule.
19 janvier 2021 à 13 h 56 min #87177AnonymeInactifSalut Helena,
Il y a eu des réponses intéressantes à ton premier post.
Tu peux cacher ta maladie… ou en parler ouvertement. Les deux ont des avantages et des inconvénients. A toi de faire ton choix en fonction de tes objectifs ( besoins vitaux, envies, etc.). Tu dois apprendre à te connaitre, savoir ce qui est vital pour toi, et apprendre à essayer de l’obtenir dans ta vie.
En ce qui me concerne, je ne cache pas mes dépressions et c’est pour moi un filtre à “tolérants” : ceux qui ne fuient pas son capable de respecter la différence (tolérance). Les autres ne m’intéressent pas. Je n’en parle pas forcément la première fois … mais ça peut arriver en fonction des directions que prend notre conversation.Il faut aussi bien comprendre que chaque être humain fait ce qu’il peut. Certains n’ont pas (encore) la capacité à te comprendre et ne pas te juger. Partager avec des gens qui ont les mêmes troubles que toi peut faciliter la compréhension et le respect mutuel.
En ce qui me concerne, j’ai un passif de dépressif et je partage mieux avec des gens qui ont été “abimés” par la vie. Je les trouve plus tolérants et respectueux de la différence.De ton côté, tu peux aussi te souvenir que quasi tout être humain va rechercher ce qui lui fait du bien, interactions sociales comprises. Les gens doivent avoir du plaisir à passer des moments avec toi quelque soit ce plaisir (chacun à sa propre définition de plaisir). Tu peux aller voir les réponses de chacun sur ce sujet “pour-vous-un-ami-cest/” pour te donner une idée des attentes de chacun en matière d’amitié.
En ce qui me concerne, j’aime passer de bons moments avec mes amis mais j’aime (j’ai besoin !) aussi quand ils sont honnêtes, fiables, etc. sinon je n’arrive pas à avoir confiance en eux. Chacun ses attentes et ses impératifs.Voilà. J’espère que ça t’aidera. Apprends à te connaitre, apprends à connaitre la nature humaine… et vas y cool ! 😉 (comme dirait Fonzie 😉 )
19 janvier 2021 à 16 h 07 min #87186AnonymeInactifJe pense que tout être humain tôt ou tard passe par une ou plusieurs phases dépressives (quelle soient conscientes ou pas). Je crois que c’est une erreur que tu te définisses par ça edouarduke (d’ailleurs à mon sens ce n’est pas une maladie, mais un rééquilibrage de notre psyché, une espèce de purge salutaire).
Pour rester dans le sujet, je pense que les maladies (même non psychiques) peuvent être un frein aux relations humaines à partir du moment qu’on s’identifie à celles-ci. Je m’explique, si on a une jambe cassée par exemple, nous ne sommes pas notre jambe cassée. Et bien les maladies ça fonctionne de la même façon. Ce n’est pas parce qu’on en a une, que nous sommes elle. Si on se présente à l’autre en lui montrant notre jambe ensanglantée en mauvais état, et bien oui il y a des chances que ça lui fasse peur ou que ça soit violent et désagréable comme premier contact. C’est naturel comme réaction, il n’y a aucune méchanceté à y voir là dedans. La plupart on réagit comme ça spécialement si on est pas familiarisé avec les maladies (tout particulièrement avec celles psychiques il est vrai. Car dans l’inconscient collectif ça reste reste un domaine nébuleux, qu’on amalgame à tort avec la psychopathie dangereuse, ou à la négativité toxique). Ça ne veut pas dire qu’il faille cacher la maladie ou la nier, mais juste de construire notre relation à l’autre (et par extension à nous-mêmes) en toute détente, légèreté, en étant simplement soi. Car les difficultés ou les maladies (quelque soit leurs degrés) ne sont que des choses qui nous traversent (temporairement ou de manière permanente), et n’ont strictement rien à voir avec ce que nous sommes réellement. Notre être véritable.
Ne nous emprisonnons donc pas en elles. Elles sont déjà suffisamment difficiles à vivre comme ça, donc pas la peine de se rajouter une couche.Je souhaite bon courage à tout celles et ceux qui souffrent de maladie. Puisse ce message vous aider dans votre quête relationnelle.
19 janvier 2021 à 19 h 49 min #87199AnonymeInactifOr :
Point de vue intéressant… comme souvent 🙂 (bah, y’a pas de mal à se lancer quelques fleurs 😉 ).
Par contre, je ne me définis pas comme quelqu’un de dépressif mais comme quelqu’un qui a eu des dépressions et qui a un passif de dépressif… ce qui n’est pas tout à fait pareil 😉
J’aime bien : “nous ne sommes pas nos maladies” 🙂 … et en même temps, si un peu : ça fait partie du tout… mais il ne faut pas que ça nous limite…. dans la mesure du possible 😉
J’aime bien aussi ton point vue qu’il faut construire la relation à l’autre avant de “présenter” sa maladie. C’est logique d’un point de vue du respect des capacités de chacun et de l’apprentissage nécessaire à certains.
Ensuite, chacun son niveau de tolérance avec ceux avec qui on veut partager des moments mais je pense que certaines personnes auront beaucoup de mal à comprendre les “mondes” d’autres personnes et je parle par expérience donc libre à chacun de tenter ses propres expériences mais en ce qui me concerne, je préfère quand même faire un pré tri des gens que je côtoie et me sentir dans un environnement relativement “safe” 😉20 janvier 2021 à 9 h 54 min #87219AnonymeInactifPersonne n’est obligé de parler de ses difficultés ou de sa maladie. Ça ne regarde que lui puisque c’est lui seul qui doit vivre avec. Faut faire comme on le sent, surtout ne pas se forcer à en parler si on ne veut pas.
Je comprends ce que tu dis edouarduke, mais si parfois tu as des rhumes, tu vas pas dire que tu as un passif de rhumes non ? Je sais ce que tu penses des dépressions, mais moi je ne partage pas ta croyance (je ne pense pas que le fait d’en avoir eu rend plus propice à en avoir d’autres. Je pense même tout l’inverse). Je crois même que cette croyance que tu as te conditionne à en avoir d’autres (désolé de te dire ça, j’espère que tu ne le prendras pas mal. Je respecte ton avis même si ce n’est pas le même que le mien 😉 ).
20 janvier 2021 à 10 h 42 min #87220AnonymeInactifBien sûr que personne n’est obligé de parler de sa maladie s’il n’en a pas envie. Ça reste un choix que chacun a à faire.
Je comprends ce que tu dis sur la dépression et je ne le prends pas mal du tout mais j’ai bien peur qu’une dépression ne soit pas un rhume.
Les statistiques montrent qu’un français sur 5 (20%) développera une dépression. Parmi ceux qui ont développé une première dépression, il y a une chance sur deux dans développer une deuxième (50% de chances). Après une deuxième dépression, il y a 80% de chances d’en développer une troisième et le protocole médicale est de conserver le patient sous antidépresseur à vie après la troisième dépression. Comme tu peux voir, quelqu’un qui a eu des dépressions récurrentes n’est plus quelqu’un qui peut se définir sans la dépression. Il ne peut “ignorer” que c’est une partie de lui qu’il doit prendre en compte dans ses choix… mais bien sûr il n’est pas QUE ça si c’est ce que tu veux dire (nous ne sommes pas notre maladie).
Il y a différentes dépressions et peut-être que celles auxquelles tu fais référence sont un peu différentes et on en a UNE dans une vie et ensuite on peut continuer avec sa vie sans penser à la dépression ; peut-être (?) (je le souhaite à ceux qui sont dans ce cas).
En ce qui me concerne, après ma première dépression, je ne pensais plus du tout à la dépression et je faisais ma vie en pensant que j’avais appris ce que j’avais besoin d’apprendre de cette première dépression. Je me suis ramassé une bonne tarte dans la tête quand je me suis retrouvé “paralysé” par la deuxième dépression et qu’il a fallu que je m’en occupe pour en sortir. C’est à ce moment là que j’ai lu sur les dépressions récurrentes et que j’ai découvert ces stats de rechute sur les dépressions et que j’en ai un peu voulu au corps médical de ne pas m’avoir averti que leS proba de rechuter après une première dépression sont plus élevées et que j’aurai dû faire attention. Maintenant, je fais bien attention à moi car je trouve que quand on est en dépression, ça fait bien plus mal et c’est bien plus invalidant d’être en dépression que de se considérer maintenant comme quelqu’un plus susceptible de tomber en dépression et qui a besoin de faire plus attention à certaines choses.
Je comprends ton point de vue et son utilité mais de mon côté je ne suis pas sûr, en majorité (statistiques), qu’on puisse se permettre de se dire qu’on ne retombera pas en dépression quand on en a déjà eu une.
Concernant ton point de vue que la dépression serait une étape et non une maladie. Oui, la dépression peut servir d’étape pour évoluer et toi et moi avons déjà discuté de la nécessité de cette étape ou pas mais vu les traumatismes que ça laisse (je peux te garantir que pour l’instant j’ai des séquelles), ça ressemble plus à une maladie qu’autres choses… maintenant on doit pouvoir dire que d’autres choses laissent aussi des séquelles dans la vie sans pour autant être appelées maladies 😉20 janvier 2021 à 11 h 33 min #87221AnonymeInactifJe ne suis pas d’accord avec ces statistiques, parce que je pense sincèrement que si une personne “rechute” dans une dépression c’est parce qu’il n’en a jamais été vraiment guéri. Les connaissances qu’on a dans le domaine psychique sont encore très insuffisantes. C’est souvent du cas par cas, et d’une grande complexité. Il n’y a malheureusement pas de traitement passe partout qui fonctionnerait avec tout le monde.
Enfin je ne vais pas insister, je ne prétends pas te convaincre, et je peux très bien me tromper. Je ne peux que te conseiller de prendre les études statistiques avec des pincettes, et pas comme des vérités absolues objectives.J’insiste peut-être un peu sur le sujet, parce que j’ai connu quelqu’un qui était convaincu de la véracité des statistiques (et il parlait même de la génétique, et que c’était donc une fatalité), et jusqu’à la fin de sa vie il n’a rien fait pour se soigner (ses médicaments à vie lui suffisaient). Ça me fait mal parce que je l’aimais, et j’aurais voulu qu’il ait une meilleure vie. Bref…
Je le répète mais quelque soit le degré d’handicap que puisse nous causer une maladie, elle ne sera jamais nous. C’est quelque chose d’externe qui passe (comme un rhume, virus, etc…) ou qui reste (si nos connaissances ne sont pas encore suffisantes pour la traiter), c’est tout. Plus facile à dire qu’à faire, mais ne subissez pas les maladies. Ne les laisser pas vous empêcher de vivre ! Regardez qui vous êtes vraiment, développez vos potentiels et offrez-les au monde (et à vous-mêmes).
21 janvier 2021 à 0 h 03 min #87246AnonymeInactif@Or et @edouarduke, effectivement une dépression n’est pas un rhume, pourtant elle se guérit, je peux en débattre puisque j’en suis guérie depuis des années et j’ai aujourd’hui les outils nécessaires en moi pour ne plus retomber dans la grisaille, dans la vie sans saveur et sans couleur que l’on perçoit lorsque l’on tombe au fond du trou.
Déjà avoir le déclic pour se faire aider, reconnaitre qu’on ne s’en sortira pas seul, ensuite trouver le thérapeute à qui on aura envie de faire entièrement confiance.
Le thérapeute devient alors un guide et une figure parentale, il vient soutenir, aiguiller, encourager, il tient la lampe et il éclaire tandis que nous progressons pas à pas.
J’ai compris certaines choses essentielles grâce à lui, mes émotions négatives hyper amplifiées par rapport à la cause présente, dues à un traumatisme du passé qui fut réactivé par une situation ayant certaines ressemblances avec celle douloureusement vécue dans le passé.
Tout cela à cause de notre inconscient qui n’a pas la notion du temps, pour lui le passé et le présent sont confondus à tel point qu’il nous prévient sous formes d’émotions négatives très fortes d’un danger dès lors qu’il remarque une situation ayant des points communs avec celle qui nous a fait du mal dans le passé.
Une petite parabole très explicative qui peut servir d’outil : “Un homme qui ne supportait pas les femmes portant chignon et lunettes, il en avait la phobie, il se mettait à trembler à transpirer à avoir envie de fuir et de pleurer quand il en croisait une…, mais il s’est souvenu un jour que son institutrice sévère et très maltraitante avec lui portait chignon et lunettes, depuis il a compris que son aversion pour ce genre de femmes venait de là, il a dit à son inconscient : c’est toi qui me joue des tours, tu ne m’auras plus avec ta confusion et depuis cette coiffure et ces accessoires ne le font plus flipper outre mesure!”
C’est un peu simpliste comme explication mais je la trouve accessible à beaucoup.
Notre inconscient retient les choses qui nous ont fait mal pour que nous ne nous fassions plus mal à nouveau, le feu ça brûle n’est-ce pas ? C’est comme si notre instinct de survie nous rendait parfois paranoïaque lorsque nous sommes traumatisés…
Je me suis écartée du sujet initial, j’y reviens… Je pense que la maladie psychique fait peur à ceux qui ne savent pas ce qu’elle est, il faut rassurer les gens en leur expliquant qu’on peut très bien vivre en étant schizophrène du moment que l’on reçoit le traitement et les soins adéquats.
La dépression guérit tout à fait quand on a le bon thérapeute, et ensuite on se sent vraiment beaucoup plus fort, solide moralement, sûr de soi, bien avec soi-même, en tout cas c’est comme cela que je l’ai vécue et je remercie le destin de m’avoir permise de devenir qui je suis vraiment grâce à ma dépression, je suis beaucoup mieux qu’avant, j’ai grandi, j’ai muri, je me suis épanouie, j’ai accouché de moi-même et j’aime beaucoup qui je suis aujourd’hui.
Les anti-dépresseurs avaient un effet désastreux sur moi, je m’en suis sortie sans eux, j’ai comme une allergie aux opioïdes et autres molécules morphiniques, si j’en prends je deviens suicidaire, le tramadol par exemple que l’on m’avait prescrit pour mes douleurs après mon intervention de la hanche, j’en avais pris 8 jours et ensuite j’ai fait un genre de micro-dépression durant 5 jours… Donc méfiance tout de même avec ces médicaments là, ça ne convient pas à tout le monde voir même ça risque de faire devenir dépendant avec une sensation de manque qui ressemble à une énorme déprime dès l’arrêt même s’il est progressif… Il y a des articles sérieux sur les effets et risques de la prise du Tramadol sur Internet.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 11 mois par pds1.
21 janvier 2021 à 0 h 25 min #87250AnonymeInactifOr :
Je n’ai pas été voir des statistiques pour développer une seconde dépression. J’avais même oublié la première dépression au point de m’en sentir immunisé : pour te dire à quel point je ne me considérais pas malade.
Le passé vient des fois toujours refrapper à la porte du présent même si tu ne vas pas le chercher et que tu ne demandes qu’à l’oublier.
Les études statistiques sont des statistiques. Elles n’empêchent pas les cas atypiques.
Certaines personnes disent qu’elles peuvent enfouir leur passé dans une boite et vivre comme si de rien n’était. Quand on sait que notre subconscient est peut être majoritairement responsable des choix que nous croyons faire consciemment, je préfère ne rien enfouir dans mon subconscient et le gérer au niveau conscient.
Moi j’ai vu quelqu’un mourir du cancer car elle était persuadée qu’elle pouvait lutter contre cette maladie avec le seul pouvoir de sa volonté après un rechute. Incapable de la convaincre de retourner voir le toutib pour recommencer une chimio alors que la chimio avait bien marché la première fois. Elle est partie à 45 ans en laissant deux mômes de 4 et 6 ans derrière elle.
Il y aura toujours des cas atypiques sur lesquels il ne faut pas se baser pour tirer des généralités… et les généralités ne sont pas sans exceptions.
Ce que je peux te dire c’est que je vis mieux avec ma maladie maintenant que je “l’embrasse” plutôt qu’avant quand je me croyais invincible et que je passais mon temps à chuter, puis me relever, etc. Il y a d’autres choses dans ma vie que j’ai essayé de rejeter pendant des années et le jour où j’ai accepté qu’elles faisaient partie de moi et qu’elles me définissaient d’une certain manière, je me suis senti mieux et ma vie est devenu plus facile.
Comme tu l’as bien dit, il faut voir au cas par cas. Il y des choses auxquelles il ne faut pas s’arrêter et d’autres qu’il faut prendre en compte si on ne veut pas se faire encore plus mal.21 janvier 2021 à 8 h 59 min #87254AnonymeInactif@AstroNat Tout à fait d’accord avec toi concernant les médicaments. Je ne dis pas tout le temps, mais parfois ils peuvent empirer notre état et créer des désordres psychiques à long terme.
Quand je parle de rhume je n’essaye pas de minimiser la dépression (je sais que selon l’intensité elle peut nous mener à la mort), mais juste de souligner l’état transitoire et externe.
Oui nos mécanismes de défenses sont encore primitifs et en mode survie. Ils nous jouent bien des tours…
Tu n’as pas tort, si on parle de la maladie on peut aussi rassurer les gens.@edouarduke J’ai connu beaucoup de personnes qui ont eu des dépressions qu’elles ont guéries, qui ignoraient les statistiques dont tu parles. Elles n’ont jamais eu de rechute.
J’ai connu aussi quelqu’un qui croyait sincèrement en être sorti, mais ce n’était pas le cas. Son thérapeute n’était malheureusement pas très compétent, et lui prescrivait des médicaments dès qu’il était à court d’idées (et comme on sait tous, les médicaments ici ne guérissent pas mais pallient aux symptômes).Le cancer moi j’ai vu quelqu’un lutter de toutes ses forces, de faire des chimios qui lui faisaient atrocement souffrir, mais aussi de positiver et malgré tout mourir. Puis des personnes en conclure qu’elle n’avait pas assez de volonté alors que c’était faux, elle voulait continuer à vivre ! Il y a eu beaucoup d’avancées, mais les chimios ne te garantissent pas que tu vas t’en sortir (ça dépend d’énormément de paramètres). Puis en parlant d’elle, c’était une survivante. On lui avait dit quand elle avait 16 ans, qu’elle n’avait que quelques mois à vivre. Elle aura vécu jusqu’à 60 ans, en se battant tout les jours et explorant des méthodes alternatives que la médicine traditionnelle rejettait.
L’important c’est que tu fasses comme tu le sens. Peu importe si on est pas d’accord sur le rapport qu’on peut avoir avec les maladies, si tu trouves un apaisement c’est le principal.
21 janvier 2021 à 10 h 45 min #87261AnonymeInactifJe ne suis pas sûr qu’on parle de la même chose.
Les médicaments sont un autre domaine à discuter dans les maladies et la psychiatrie. Un schizophrène ou un bipolaire par exemple ne peut pas vivre sans médicaments : c’est un fait.
D’un autre côté, le corps médical est loin d’être parfait et sort souvent sa pseudo baguette magique à médicaments avant d’étudier d’autres solutions que ce soit pour la dépression ou autre et je ne parle même pas des attitudes arrogantes et sans empathie que certains médecins peuvent avoir.J’ai eu deux dépressions, une résolue en deux étapes : une première étape psychothérapique de plusieurs années et une deuxième étape médicamenteuse qui a super bien marché. Je n’arrivais pas à m’en sortir avec seulement la psychothérapie.
La deuxième dépression, le premier anti dépresseur n’a pas fonctionné et c’est la psychothérapie et une priorisation de ma vie sur ma santé (sommeil, travail, amis, sport, lectures, apprentissage, etc.) qui m’a fait m’en sortir… partiellement apparemment car tous les symptômes n’ont pas disparu. Le sport était prioritaire et consistait en une activité cardio respiratoire de 40min au seuil anaérobie toutes les 48h donc je suppose que quelque part j’étais quand même sous traitement “chimique” car je produisais mes endorphines et autres antiinflammatoires naturel toutes les 48h.
Je n’ai pas l’impression que je n’avais pas complétement guéri de la première dépression mais ma sensibilité et mon manque de savoir-faire et d’expérience pour certaines choses était toujours présent par contre et c’est certainement ce qui m’a fait replonger.Ceci étant dit, pour revenir au thème premier de notre discussion, je ne suis pas ma maladie mais je la prends en considération (je ne l’ignore pas et je ne fais pas comme si elle n’existait pas).
Ignorer certaines choses pour mieux les dépasser peut être une façon de faire ou peut être une façon de passer sa vie à chuter.Je pense qu’il est évident qu’il y a des degrés différents de dépression de part les différences génétiques (sensibilité ou pathologies physiologiques) et les différents degrés de traumatismes subis pendant l’enfance. Chaque dépression est un cas particulier à étudier. Il faut bien sûr ne pas chercher des excuses (génétique ou traumatiques) pour ne pas essayer d’aller mieux mais êtres dans le déni peut aussi mener à des catastrophes.
A savoir que quelqu’un diagnostiqué avec une schizophrénie (on ne dira pas quelqu’un “schizophrène” pour éviter de définir la personne par sa maladie 😉 ) ne peut vivre sans prendre en compte sa maladie et son traitement donc que tu considères qu’il n’est pas sa maladie, je veux bien mais d’un autre côté, il ne peut pas être sans sa maladie donc on est presque dans de la rhétorique même si je suis d’accord avec toi que notre “vision”, notre “représentation” des choses peut parfois influer sur notre vie en changeant nos visions/représentations même un petit peu 🙂
21 janvier 2021 à 11 h 28 min #87263AnonymeInactifAh là on mélange les choses. Bien sur que la maladie existe et qu’elle est réelle, handicapante. Ne pas s’identifier à elle ne veut pas dire la nier, ou ne plus s’occuper activement à la soigner. Je parlais que du rapport aux autres, et au fait de ne pas s’ajouter plus de difficultés qu’on en a déjà.
Pour les médicaments je ne parle que du cas de la dépression. Je sais que le corps médical n’est pas parfait, et que pour certaines maladies (la schizophrénie par exemple), la souffrance est trop insupportable sans médication. C’est une solution temporaire et modeste avec des effets secondaires, mais en attendant de faire des progrès dans nos connaissances sur ces maladies ça permet de vivre à peu près bien (ce qui est déjà énorme).
22 janvier 2021 à 0 h 28 min #87275AnonymeInactifBon, ben on est d’accord alors 🙂
22 janvier 2021 à 9 h 02 min #87278AnonymeInactif@edouarduke, le fait de supprimer la farine blanche raffinée et le sucre raffiné de mon alimentation m’a beaucoup aidée à ne plus avoir de coup de déprime intempestif. “Le sucre cet ami qui vous veut du mal” autrement appelé “Sugar Blues” de William Dufty décrit les méfaits du sucre sur l’organisme.
Quand je mangeais cet aliment j’avais souvent des accès de déprime que je n’ai plus depuis que j’ai changé mon alimentation. Notre première médecine est notre alimentation j’en suis convaincue, nous ne sommes pas conçus pour manger des produits industriels plein de composants chimiques… 🙁
Je fais mon pain moi-même avec de la farine de blé ancien au gluten facile à digérer et plein de vitamines et autres nutriments essentiels (magnésium…). Je ne mange pas de sucreries industrielles, je consomme plutôt des fruits secs (raisins, dattes, pruneaux, abricots) et des fruits frais, des légumes, des légumineuses, peu de viande, des œufs, des crustacés, des coquillages, du poisson, pas de produits industriels dans mes placards, je fais tout moi-même et ce que je mets dans mon corps me fait toujours du bien, en haut comme en bas ! LOL 😉
La farine blanche est un sucre rapide, le sucre roux est un sucre raffiné caramélisé, seul le sucre complet est bon pour la santé (muscovado, sucre de fleurs de coco non raffiné, sucre de canne non raffiné etc.).
Le sucre peut rendre certaines personnes dépressives (c’était aussi mon cas), l’addiction au sucre est plus intense que l’addiction à la cocaïne cela a été prouvé par des scientifiques qui ont donné le choix à des souris droguées entre la cocaïne et le sucre.
22 janvier 2021 à 10 h 47 min #87282AnonymeInactifL’alimentation peut avoir un effet sur la dépression bien sûr. IL faut être prudent avec les sucres aussi bien sûr mais pas assez n’est pas mieux que trop.
En ce qui me concerne, je fais attention à l’équilibre entre les trois grands groupes de nutriments à savoir : graisses, protéines et sucres. J’applique les principes du régime alimentaire par type métabolique cliquez ici
Question pain, je ne mange que du pain au levain depuis 30 ans 🙂9 février 2021 à 10 h 31 min #87507HelenaodnaParticipantJe pense, après vos messages, que les maladies psychiques interagissent différemment dans les relations. Il y a des maladies qui complexifient plus ou moins les échanges. J’ai lu que pour les schizophrènes, il était possible de se tromper avec les sentiments d’autrui. De plus, les hallucinations qui découlent de la maladie peuvent créer un syndrome de persecussion. Même si je m’attache à des gens, souvent il m’arrive de penser que je ne suis pas assez intéressante et je suis vite découragée. Alors récemment, je me suis inscrite sur des réseaux sociaux qui concernaient des handicapés. Je ferai l’expérience de discuter avec des personnes comme moi. Ce n’est pas évident de ne pas attribuer à mon trouble ma méfiance. J’essaye aussi de me dire que je ne suis pas que la maladie. Pourtant la période ne s’y prête pas car j’ai fait une rechute récemment et j’ai du retourner à l’hôpital. Donc, avec les entretiens psys réguliers, je pense souvent à mon trouble. Mon entourage pense que je ne dois pas être dans le déni. Ce n’est pas le cas et c’est déjà ça.
Mais si je fais le bilan de mes relations, j’ai souvent été en contact avec des personnes atteintes de handicap, souffrant de dépression, de traumatismes ou de repli social comme si je ne pouvais partager que ça et que je ne voyais que ça chez moi. Qui se ressemble s’assemble mais j’ai d’autres attributions que le handicap. Avec ma famille, que je vois souvent, je parle de tout. Je ne fais pas de fixations et je partage toutes sortes d’activités. Je ne suis pas qu’une femme atteinte d’un trouble schizophrénique. D’un côté, je ne dois pas me résumer a ça, mais d’un autre côté, je ne veux pas être dans le déni. Mais j’y pense beaucoup, et j’ai l’impression que les autres ne voient que ça et se découragent d’avoir des relations avec moi. Et ma bande d’amis de longue date s’est éloignée durant ma rechute. Nous n’avons plus que des contacts par téléphone. Elle a peur de mon trouble. Pourtant il n’y a pas eu de quiproquo ou de disputes. Ça s’est fait comme ça. Elle attend que je sois mieux pour me revoir. Du coup je vais dans une association, un GEM, pour rencontrer et partager des activités avec de nouvelles personnes. Je me sens très seule. Je sais que je souffre d’un gros manque d’estime de moi également. J’ai du mal a me faire confiance. En tout cas, je suis très touchée que vous ayez réagi à mon message. Tous les avis sont intéressant.11 février 2021 à 10 h 55 min #87524RenardcevenoleParticipantC’est large maladies psychiques…
J’ai été en couple avec une femme qui est devenue presque du jour au lendemain bipolaire et sucidaire… Je ne l’ai simplement plus jamais revue, elle n’est jamais sortie de l’hôpital psycatrique et ce ne sera plus jamais la même personne…
J’ai eu des amitiés avec des gens parfois atteint de certain trouble, mais des fois leurs façons de faire ou de parler me met dans un grand inconfort, il sont parfois complètement à coté de la plaque et je ne sais pas comment réagir.
Je pense que ça dépend de la maladie est de l’intensité.
8 juin 2021 à 10 h 23 min #88506JalonzoParticipantGlobalement, oui. Le plus souvent, les gens s’arrêtent à des petits riens (posture, expression du visage, regard) que je ne maîtrise pas mais qui leur communiquent une sensation de malaise (dixit une collègue ou un supérieur hiérarchique). Mes amitiés sont rares (sur les doigts d’une main) mais longues et ne peuvent se développer qu’avec ceux qui acceptent de passer outre la première impression légèrement dérangeante.
3 septembre 2021 à 19 h 45 min #89219GalielaParticipantBonjour 🙂 alors moi je souffre aussi d une maladie psychique qui s appelle des toc trouble obsessionnel compulsif qui consiste a chasser les angoisses en faisant des rituels par exemple placer des objets d une certaine facon de peur que la pensee angoissante se produise autrement se laver les mains constamment de peur d attraper des microbes j ai pas le contacte facile non plus j ai du mal a suivre les conversations pourtant je suis concentre mais l anxiete fait que et quelquefois j ai du mal mes mots quand je discute et j oublie beaucoup de chose
Je prend des cachets depuis ma depression une fois par soir qui me font dormir et que le matin j ai du mal a me lever
En ce qui concerne tes amis si ils te fuient c est que ce ne sont pas des vrais amis
Moi j ai eu des reflexions sur mon reveil matin par des amis qui me disent que eux aussi prennent des cachets et qu ils arrivent a se lever pourtant je leur ai deja dis que c est des cachets pour dormir mais eux ne veulent pas le savoir pour eux je suis feneante alors je leur dis qu il ne sont pas medecins ils ne sont pas a ma place je leur fais comprendre et la ils disent plus rien voila donc ceux qui ne comprennent pas passes a autre chose ils ne sont pas intelligent24 septembre 2021 à 23 h 20 min #89366AnonymeInactifSalut il y a déjà pas mal de personnes qui t’ont répondu ^^ déjà si tu prends un traitement avec ton CMP d’où le manque d’empathie puis tout le monde est dans sa bull et puis ce que tu dégages intérieurement reflète sûrement ce que tu en acceptes 🙂 Ce que je peux te dire de par mon expérience. c’est toi qui dois vouloir et faire comme tu le sans et pas te faire accepter ça fait la différence pour le problème que tu as écrit
21 octobre 2021 à 13 h 46 min #89585acryliqueParticipantchère helena je comprends les question que tu te pose.moi mémeje suis bipolaire et j’ai des amies que je me suis fait au travail et dans les associations
28 octobre 2021 à 15 h 37 min #89626ChoupetteSParticipantMaladies mentales : être amis amies entre nous qui nous comprenons.
L’hôpital psychiatrique est un lieu de sécurité pour nous, on y rencontre de “belles” personnes. -
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